Un deuxième avis médical? Un droit pour chaque patient qui le souhaite.
En France, le droit des patients à demander un second avis médical, que ce soit pour un diagnostic ou un traitement, est inscrit dans le code de la santé publique depuis 2004. «Le médecin doit proposer la consultation d’un confrère dès que les circonstances l’exigent ou accepter celle qui est demandée par le malade ou son entourage, peut-on y lire. Il doit respecter le choix du malade et, sauf objection sérieuse, l’adresser ou faire appel à tout consultant en situation régulière d’exercice. S’il ne croit pas devoir donner son agrément au choix du malade, il peut se récuser. Il peut aussi conseiller de recourir à un autre consultant, comme il doit le faire à défaut de choix exprimé par le malade.»
Les patients doivent être informés de ce droit.
Lorsque les patients connaissent leur droit à solliciter un deuxième avis, ils craignent de le faire, car ils ont peur que leur médecin prenne cela comme une perte de confiance, qu’il s’en offusque et cesse de les prendre en charge.»
De nombreux médecins encouragent depuis toujours leurs patients à solliciter un confrère pour un second avis lorsqu’ils le souhaitent.
C’est le plus souvent inutile, et le patient a obtenu les réponses souhaitées à ces interrogations auprès de son médecin.
En cas de doute ou lorsqu’il persiste une interrogation, le recours à un second avis est préférable à la consultation d’internet, source de fausses informations ou une consultation peu sérieuse non présentielle organisée par un site web, le contact direct et l’échange étant toujours préférable pour obtenir des réponses sérieuses.