« Au total, 4 925 médicaments d’intérêt thérapeutique majeur ont été signalés en risque de tension ou de rupture d’approvisionnement auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), soit une augmentation de 30 % par rapport à 2022 (où 3 761 médicaments étaient dans ce cas de figure), » 2023 aura été une mauvaise année pour les soignants et les patients.
Tensions d’approvisionnement donc tensions dans les officines lorsque les patients ne trouvent pas le médicament attendu, d’autant qu’il s’agit souvent de médicament important.
Nous comprenons ces tensions, mais inutile de s’en prendre aux pharmaciens qui ne sont pas responsables de cette situation.
Médecins prescripteurs, pharmaciens, patients sont tous otages de la politique industrielle de notre pays avec des autorités incapables d’assurer la sécurité des approvisionnements en médicaments.
Nous devons tous nous tourner vers les autorités sanitaires et les parlementaires pour exiger la relocalisation des productions de médicaments dans notre pays ou au moins en Europe.
Martial OLIVIER-KOEHRET