Droits des malades

Un deuxième avis médical? Un droit pour chaque patient qui le souhaite.

En France, le droit des patients à demander un second avis médical, que ce soit pour un diagnostic ou un traitement, est inscrit dans le code de la santé publique depuis 2004. «Le médecin doit proposer la consultation d’un confrère dès que les circonstances l’exigent ou accepter celle qui est demandée par le malade ou son entourage, peut-on y lire. Il doit respecter le choix du malade et, sauf objection sérieuse, l’adresser ou faire appel à tout consultant en situation régulière d’exercice. S’il ne croit pas devoir donner son agrément au choix du malade, il peut se récuser. Il peut aussi conseiller de recourir à un autre consultant, comme il doit le faire à défaut de choix exprimé par le malade.»

Les patients doivent être informés de ce droit.

Lorsque les patients connaissent leur droit à solliciter un deuxième avis, ils craignent de le faire, car ils ont peur que leur médecin prenne cela comme une perte de confiance, qu’il s’en offusque et cesse de les prendre en charge.»

De nombreux médecins encouragent depuis toujours leurs patients à solliciter un confrère pour un second avis lorsqu’ils le souhaitent.

C’est le plus souvent inutile, et le patient a obtenu les réponses souhaitées à ces interrogations auprès de son médecin.

En cas de doute ou lorsqu’il persiste une interrogation, le recours à un second avis est préférable à la consultation d’internet, source de fausses informations ou une consultation peu sérieuse non présentielle organisée par un site web, le contact direct et l’échange étant toujours préférable pour obtenir des réponses sérieuses.

Saison 2 de la saga Nirsevimab (Beyfortus), vaccination contre le VRS pour les nouveaux-nés qui auront moins de 6 mois avant la fin de l’épidémie attendue.

L’an dernier, il fallait le proposer et après 2 semaines seulement, patatras rupture de stock.

Cette année, on nous le promet sans rupture de stock. Mais remboursé selon le modèle classique, donc assurance-complémentaire nécessaire car le prix avoisine les 400 euros la dose.

Pour cette raison, il est rarement effectué à la maternité, comme c’est pourtant recommandé.

Ne l’oublions pas c’est un vaccin utile à nos petits patients.

Luxeuil-les-Bains : Une maison des stagiaires en santé au foyer-logement des Barrèges

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24 septembre 2024

Dans l’objectif d’attirer des professionnels de santé, les collectivités haut-saônoises travaillent de concert avec les Communautés professionnelles territoriales de santé (Cpts) pour ouvrir des maisons des stagiaires. Cette démarche déjà lancée par la municipalité de Luxeuil il y a quelques années se développe davantage dans la cité thermale.

Opinion | En finir avec l’immobilisme du système de santé

Notre système de santé est à la fois coûteux et inefficace. Mais nos responsables politiques, tétanisés, jouent de simples mesurettes par peur d’un embrasement corporatiste. Il faut désormais avoir le courage d’une vraie réforme, plaide Guy Vallancien.

« Axé quasi uniquement sur le seul soin, notre système de santé boiteux coûte inutilement cher pour des résultats médiocres. » (SEBASTIEN BOZON/AFP)

Par Guy Vallancien (membre de l’Académie de médecine)

Publié le 5 sept. 2024

Loin de quelques aménagements à la marge, c’est une véritable mutation dans l’organisation de notre système de santé que les pouvoirs publics devraient promouvoir sans attendre. A ne vouloir fâcher personne, impossible de transformer les modes d’action et les institutions en charge de la prévention, du soin et de la réhabilitation, les trois piliers d’un véritable système de santé adapté aux besoins de la population.

Axé quasi uniquement sur le seul soin, notre système boiteux coûte inutilement cher pour des résultats médiocres. La Suède, autrement mieux organisée, ne met à la disposition de sa population que 2,1 lits d’hôpitaux pour 1.000 habitants quand la France en aligne 5,8 pour 1.000, quasi trois fois plus. Résultat ? L’espérance de vie en bonne santé des Suédois est de 72 ans, contre 65 chez les Gaulois réfractaires ! Cherchez l’erreur.

La Suède possède des moyens de prévention et de soins primaires bien plus efficaces et bien mieux maillés que notre pays où, à longueur de journée, les syndicats hospitaliers scandent « plus de lits, plus de personnel, plus d’argent » sans jamais remettre en cause le trop-plein d’établissements à l’activité médiocre. La médecine libérale, de son côté, au cri de « touche pas à ma liberté d’installation et de prescription ! », refuse de réviser ses modalités d’exercice d’un autre âge.

Tarification à l’activité

Devant ce désordre, nos responsables politiques, tétanisés, jouent de simples mesurettes par peur d’un embrasement corporatiste. Il est pourtant plus que temps d’avoir le courage de lancer de vraies réformes autour des axes suivants.

Primo, réduire le nombre d’hôpitaux en transformant les plus de cent établissements à trop faible débit chirurgical et obstétrical pour être performants. On maintiendra les bâtiments et les personnels pour créer des « Cités Santé » de premier recours, développant les outils nécessaires à des actions massives de prévention primaire et secondaire, prenant en charge des soins courants et des petites urgences, assurant la réhabilitation, offrant des locaux aux associations de patients et travaillant de concert avec les groupes hospitaliers plus importants comme avec les communautés professionnelles de territoire de santé voisines.

Secundo, adopter la tarification à l’activité. Contrairement aux dires de ses détracteurs, elle est vertueuse. Mais à la condition expresse, jamais observée, de financer les établissements sur la base d’une évaluation permanente de la qualité des prestations effectuées. Sont-elles justifiées et correctement réalisées ? En l’absence d’un tel contrôle, la dérive d’un surcroît d’actes inutiles et parfois dangereux continuera à nuire aux patients tout en plombant les comptes de la Sécurité sociale. C’est une véritable honte : comment ose-t-on accepter des variations de 1 à 5 dans la mise en place des stents cardiaques ou de la chirurgie bariatrique ?

La médecine libérale agonise

Tertio : réaliser que la médecine libérale, telle que la défendent certains syndicats, agonise. La jeune génération de médecins préfère majoritairement le salariat ou la rémunération au forfait horaire et à la capitation plutôt qu’à l’acte, mode de rémunération qui s’explique notamment par l’augmentation de la fréquence de consultations plus longues auprès des patients plus âgés . La liberté d’installation doit disparaître comme c’est déjà le cas pour les pharmaciens et les infirmiers, permettant un maillage territorial adapté à l’importance de la population.

Quattro, intégrer dans nos politiques l’aide considérable qu’offrent les technologies d’IA et de robotique, qui bouleversent de fond en comble les pratiques. A l’aune de ces nouvelles technologies numériques et du renforcement du rôle des autres professionnels en matière de diagnostic et d’indication thérapeutiques, le schéma traditionnel reposant sur le passage obligé par l’ordonnance médicale s’effondre. Conséquence : augmenter le nombre de carabins n’a aucun sens, sauf à former de futurs chômeurs en 2040.

Guy Vallancien est membre de l’Académie de médecine.

Luxeuil-les-Bains : Une union pour élargir l’offre de soins de santé

La Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de Luxeuil et la Ville ont scellé
leur union via deux conventions axées sur les actions de prévention de santé et la maison des
stagiaires, lundi 15 juillet au foyer-logement Les Barrèges à Luxeuil-les-Bains.

La CPTS Luxeuil et la Ville de Luxeuil ont scellé leur union lundi 15 juillet au foyer-
logement Les Barrèges. À gauche, Martial Olivier-Koehret, président du CPTS et Frédéric Burghard, maire de Luxeuil. Photo Sandrine Lassus


S’ils se fréquentent déjà depuis quelques années, la Communauté professionnelle territoriale
de santé (CPTS) de Luxeuil et la Ville ont scellé leur union lundi 15 juillet au foyer-logement
Les Barrèges à Luxeuil-les-Bains. La séance d’atelier d’éducation physique adaptée a quelque
peu été perturbée par cette union.


À la signature, le maire, Frédéric Burghard, et Martial Olivier-Koehret, président du CPTS de
Luxeuil. « Je me réjouis qu’on puisse s’appuyer sur cette organisation, on lui doit de
nombreuses actions très innovantes afin de pallier la démographie médicale sur notre
secteur », mentionne le Frédéric Burghard.

Trois studios meublés
Une première convention concerne la maison des stagiaires développée en 2016 et portée
jusqu’à maintenant par le CCAS. Désormais, elle le sera par la CPTS de Luxeuil avec l’appui
de la Ville et du conseil départemental de Haute-Saône. Trois studios meublés sont mis à
disposition au foyer-logement pour accueillir des professionnels de santé étudiants ou des
stagiaires. « Le but est qu’ils s’installent sur le territoire », souligne Frédéric Burghard.
« Cette convention va nous permettre d’élargir notre offre de soins de santé en accueillant des
stagiaires, et pas qu’en médecine. Pharmaciens, kinésithérapeutes, dentistes… il y a des
manques sur le secteur », poursuit Martial Olivier-Koehret.


Des actions de prévention de santé
La deuxième convention est axée sur les actions de prévention de santé. Sur ce point, la CPTS
Luxeuil est particulièrement novatrice. « Nous garantissons aux personnes à leur trouver un
médecin traitant et on facilite l’accès aux soins en développant les coopérations entre les
différentes professions de santé. On a mis en place un certain nombre de dispositifs », indique
le président de la CPTS. Et de rappeler l’ouverture récente, dans le quartier du Messier, d’une
antenne du centre d’examens de santé pour les personnes les plus éloignées du soin, en
partenariat avec la CPAM, ainsi que la mise en place d’une consultation de médecin spécialiste (psychiatre). « On va continuer dans ce domaine », indique Martial Olivier-Koehret.

La CPTS de Luxeuil rayonne sur 98 communes soit 45 000 habitants, 150 professionnels de
santé sont adhérents.


EST RÉPUBLICAIN DU 18/07/2024

Aux ÉTATS-UNIS : Déclarée morte à la maison de retraite, une septuagénaire est retrouvée vivante par un employé des pompes funèbres

Aucune poursuite n’a été engagée contre la maison de retraite

Publié le 05/06/2024

Une septuagénaire déclarée morte en maison de retraite respirait encore quand elle est arrivée aux pompes funèbres.

Stupéfaction aux pompes funèbres ! Une histoire à peine croyable est arrivée aux employés de cette entreprise du Nebraska aux États-Unis. Selon le New York Post, ils ont découvert qu’une femme de 74 ans respirait encore alors qu’elle avait été déclarée morte.

Après un séjour en soins palliatifs, Constance Glantz avait été jugée décédée ce lundi 3 juin à la maison de retraite de Lincoln. Comme le veut le protocole, son corps a été transféré à la maison funéraire Butherus-Maser & Love. Mais un employé s’est rapidement aperçu que le cadavre qui venait de lui être confié respirait encore. Il a eu le bon réflexe : il a immédiatement pratiqué un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours. La septuagénaire a été rapatriée en urgence à l’hôpital.